Emission TV "Tellement Vrai"
sur NRJ 12
En 1 séance d'hypnose Danielle a perdu 14 kilos (après 4 mois)
Selon sa famille...
Près d'un an plus tard, elle aurait perdu plus de 20 kilos en tout !
http://www.youtube.com/watch?v=ZjgKHEJiSqE
L'hypnose fonctionne très bien sur la perte de poids ou les troubles alimentaires (compulsions, grignotage, etc.). En moyenne, il faut compter entre 1 et 5 séances pour mettre en place tous les mécanismes qui aideront à retrouver l'équilibre alimentaire ou déclencher les mécanismes permettant de mincir (Danielle n'a eu besoin que d'une seule séance).
http://www.youtube.com/watch?v=ZjgKHEJiSqE
L'hypnose fonctionne très bien sur la perte de poids ou les troubles alimentaires (compulsions, grignotage, etc.). En moyenne, il faut compter entre 1 et 5 séances pour mettre en place tous les mécanismes qui aideront à retrouver l'équilibre alimentaire ou déclencher les mécanismes permettant de mincir (Danielle n'a eu besoin que d'une seule séance).
L'avantage de cette méthode est qu'il n'existe aucune privation ni frustration pour la personne. Il s'agit simplement de déprogrammer les compulsions inconscientes qui lui incitaient à passer par la nourriture pour arriver à un état de bien-être.
Ainsi, le but de la séance d'hypnose sera d'apprendre à l'inconscient à créer de nouveaux mécanismes qui lui permettront de se connecter directement au bien-être, sans avoir à passer par une source extérieure (ici, la nourriture).
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Un état naturel peu exploré
L’hypnose Ericksonienne (ou thérapeutique)
Article écrit par Patrick Aich (Bio Contact – 2003)
Une méthode non directive et sans danger qui permet au patient, en levant ses inhibitions naturelles, de nouvelles prises de conscience libératrices. Nous sommes loin des spectacles à sensation...
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Lorsque l’on évoque, encore aujourd’hui, le mot
« hypnose », certaines personnes sont à la fois fascinées et
inquiètes ! Dans leur esprit, l’hypnotiseur use de ses soi-disant pouvoirs
face à une personne soumise, qui se plie aux exigences de ce dernier, au risque
de faire n’importe quoi et de le regretter par la suite.
En effet,
lorsque l’on pense à l’hypnose, on est tenté d’imaginer ces spectacles de
foire, où l’on voit l’hypnotiseur jouant de son regard fixe devant toute une
salle, en suggérant des phrases directes du style « dormez, je le
veux » ! Il est vrai que durant son spectacle, l’hypnotiseur réalise
son numéro avec beaucoup d'habileté et de rapidité, tel un prestidigitateur.
Au départ,
il s'adresse à toutes les personnes de la salle, afin de repérer les sujets les
plus « tolérants » face aux suggestions qui sont données. Ensuite,
tout va très vite : le but du jeu est d'écarter très rapidement les
réfractaires et de garder auprès de lui les personnes les plus sensibles. Après
avoir écarté les « personnes résistantes », le vrai numéro d'hypnose
peut alors commencer.
Les
spectateurs de la salle restent fascinés devant ces personnes en transe,
obéissants systématiquement à toutes les suggestions de l'hypnotiseur. Tous se
plient à l'expérience : certains téléphonent avec leur chaussure, d'autres
miaulent comme un chat, d'autres encore retirent leurs vêtements, etc.
A ce
moment précis du spectacle, ceux qui restent éveillés ont oublié les
réfractaires du début, et leur regard est focalisé sur ce qui se passe
maintenant devant eux.
Explications
Il existe,
chez toute personne, une faculté à maintenir stable un état psychologique ou
physiologique interne. Cet état qui est une protection naturelle s'appelle
l'homéostasie. Ce qui signifie que toutes les personnes qui vivent des
expériences loufoques dans un spectacle d'hypnose sont consentantes à un niveau
inconscient !
En effet,
les freins psychologiques liés à l'éducation, à la morale ou à la timidité sont
désactivées dans l'expérience hypnotique. A l'état d'éveil, la personne se
refuserait à accepter de telles expériences, pour les raisons évoquées
ci-dessus.
Il est
important de souligner que ce qui est demandé dans les spectacles ne présente
pas de danger pour la personne. En revanche, si l'on vous demandait de vous
prêter à des expériences qui s'avèrent dangereuses pour votre écologie, comme
par exemple vous jeter dans le vide depuis le haut d’une tour, ou de vous
planter un couteau en pleine poitrine, vous sortiriez spontanément de cet état,
grâce à votre homéostasie naturelle. Vous comprenez mieux à présent comment
fonctionnent les spectacles d'hypnose.
Heureusement,
l’hypnose thérapeutique est tout autre chose… Si de nombreux centres
hospitaliers utilisent régulièrement l’hypnose pour accompagner leurs patients
sur des traumatismes, des douleurs chroniques, ou simplement pour pratiquer des
anesthésies avant certaines opérations, c’est qu’il faut y chercher une autre
définition.
Historique
de l'hypnose
Les
premiers écrits vérifiables d'une séance d'hypnose datent d'il y a 3 000
ans, en Egypte sous Ramsès II, 20e dynastie ! Il s'agit d'une stèle
découverte par Musès en 1972.
L'hypnose
a existé un peu partout dans le monde, comme en Europe (druides et prêtres), et
jusqu'au fond de l'Afrique, de l'Amérique, de l'Australie et sur la banquise
(sorciers, chamans, etc.). Partout, on retrouve des coutumes de soins et des
rituels qui incorporent certains éléments de notre hypnose thérapeutique
moderne.
En 1841,
James Braid, chirurgien écossais, invente le mot « hypnose ». En
1866, le médecin Ambroise-Auguste Liébault convainc le professeur Hippolyte
Bernheim de l'importance de l'hypnose. C'est le début de l'école de Nancy.
En 1891,
le professeur Bernheim donne naissance au terme « psychothérapie » qui
désigne sa méthode thérapeutique basée sur la suggestion hypnotique.
En 1878,
Jean-Martin Charcot fonde l'école de la Salpêtrière. Pour lui, l'état d'hypnose
est un état pathologique rattaché à l'hystérie ! Et pour cause, dans le
service où il travaillait, il ne voyait que des femmes hystériques.
A
l'époque, c'est le début de la fameuse « bataille » entre l'école de
la Salpêtrière et celle de Nancy : « état pathologique » contre
« état naturel ».
En 1885,
Sigmund Freud, alors âgé de 29 ans, cherche à se convaincre lui aussi à la
réalité du phénomène hypnotique et de son importance pour la compréhension des
processus psychiques. En 1889, il achève sa formation en hypnose à Nancy, mais
abandonne rapidement la technique qu'il juge trop autoritaire.
En 1919, hypnose
est passée de mode. Pierre Janet, père de la psychologie clinique, poursuit
seul en France ses travaux sur le phénomène hypnotique.
Il faudra attendre les travaux géniaux de ce
psychiatre américain, Milton Erickson, pour que l'on découvre un bouleversement
important dans l'utilisation de l'hypnose, de la thérapie et de
l'accompagnement de la personne en général.
Pourquoi
l’hypnose Ericksonienne
L’hypnose
Ericksonienne tire son nom de Milton Hyland Erickson (1901 - 1980), un célèbre
psychiatre américain qui a personnellement souffert de diverses maladies et de
problèmes physiques importants, comme la poliomyélite qui le frappa à l'âge de
17 ans.
Il trouve
alors en lui toutes les ressources nécessaires pour lutter contre cette
maladie, ce qui lui permet de se remettre debout un an plus tard. Ayant étudié
l'hypnose classique qu'il trouvait trop rigide et trop autoritaire, il mit au
point ses propres inductions afin d'en extraire une approche beaucoup plus
permissive et plus souple.
L'efficacité
de l'hypnose Ericksonienne a souvent été qualifiée de « magique »,
étant donné le changement quasi immédiat des personnes traitées.
Qu’est
ce que l’état d’hypnose ?
L'état
d'hypnose, ou état modifié de conscience, est un état tout à fait naturel
puisqu’il se produit plusieurs fois par jour et de façon spontanée.
Les états
de modifiés de conscience sont spontanément et quotidiennement notre lot à
tous. Chaque jour, notre état de conscience fluctue de très nombreuses fois
dans la journée et nous donne accès à cet état particulier où nous sommes
"ailleurs", "dans la lune" ou même davantage… Pendant ces
multiples instants, notre fonctionnement inconscient prend le pas sur notre
fonctionnement conscient.
Ainsi
décrit, nous considérons l'état hypnotique comme un état naturel : l'état
hypnotique et le travail thérapeutique qu'il permet n'ont rien à voir avec la
soumission au soi-disant "pouvoir" de l'hypnotiseur. Le patient
connaît bien cet état mais ne le nomme pas, ne le facilite pas délibérément et
ne l'utilise pas.
Ne
réprimandez donc plus vos enfants quand ils regardent un feuilleton à la
télévision, et que vous les appelez trois fois de suite pour dîner : ils
sont tout à fait bien élevés, ils vous entendent parfaitement, mais ils sont
"en transe hypnotique" spontanée. Leur temps de réaction dépend de
leur état de concentration à ce moment-là.
Que
permet cet état ?
L'état
hypnotique permet entre autre de décupler la mémorisation, la créativité, les
capacités d'apprentissage, de modifier des sensations comme la douleur ou le
ressenti, mais également de contrôler la coagulation du sang, la cicatrisation
de la peau, etc.
Cet état
permet donc de mettre en œuvre des processus psychologiques fréquemment
utilisés par le sujet dans sa vie quotidienne. Le thérapeute utilise la faculté
physiologique spontanée du patient à entrer en hypnose, la cultive et
l'entretient dans un but thérapeutique.
L'Hypnose
Ericksonienne est totalement respectueuse de l'intégrité du patient, elle est
compatible avec ses propres valeurs : elle respecte totalement l'écologie
du sujet.
Comment
se déroule une séance d’hypnose ?
Le thérapeute converse tranquillement avec le patient, tout en
favorisant la dissociation (état hypnotique). Pour cela, le thérapeute en
utilise sa spontanéité, son imagination et l'improvisation, ce qui rend la
technique difficile à théoriser. Le thérapeute s'efforce de focaliser
l'attention du patient et l'amplifie en relevant et en soulignant les premières
réactions hypnotiques du patient (respiration ralentie, relâchement musculaire),
tout en suggérant que ces réactions peuvent aller en s'intensifiant
(ratification et attitude permissive).
La
transition entre conversation banale et hypnose est progressive et subtile. Le
comportement du thérapeute est important (langage verbal et non verbal) et
utilisé pour intensifier les résultats.
Le patient
peut alors accéder aux ressources de son inconscient : c'est dire que
le sujet est totalement respecté dans sa structure psychique, et qu'il
trouve, lui-même, la réponse à son problème, dans la gamme de ses capacités
personnelles.
Auto-hypnose
En
fonction du travail à effectuer, l'hypnothérapeute pourra faire découvrir à son
patient quelque chose qu'il connaît mal, à lui apprendre à susciter et à
utiliser cet état particulier : c'est cela l'apprentissage de l'auto
hypnose…
Le patient
pourra par la suite produire volontairement l’état d’hypnose afin d'accéder
directement à ses ressources et capacités, tout en contournant les résistances
naturelles telles que le doute, l'inquiétude, la peur, etc., qui empêchent
d'aller de l'avant.
Applications
de l’hypnose thérapeutique
Très efficace dans l'accompagnement des malades en milieu hospitalier,
l'hypnose Ericksonienne se pratique aussi en consultation privée. Elle permet
de traiter efficacement les phobies, les troubles alimentaires, le tabagisme,
les allergies, les migraines, la douleur, le manque de confiance en soi,
l'anxiété, les troubles sexuels, les traumatismes, la dépression, l'insomnie,
les troubles obsessionnels et troubles du comportement, etc.
Le
symptôme n’est qu’un message
En hypnose
Ericksonienne, le travail du thérapeute n’est pas de chercher à analyser la
raison pour laquelle le symptôme s’est installé, mais simplement de trouver
« comment » supprimer ce symptôme.
Par exemple, si vous fumez depuis dix ans, votre demande sera d’arrêter
la cigarette, et non de comprendre ce qui vous a poussé à fumer il y a dix ans.
De même, si vous souffrez d’une phobie, d’une allergie ou d’un autre trouble du
comportement.
Mais cela n’est possible
qu’à la seule condition que la réelle demande du patient ait bien été
identifiée par le praticien. C’est, en effet, le rôle du thérapeute de
découvrir l’objectif caché de la demande ou, comme disent certains,
« l’objectif de l’objectif ».
En reprenant
l’exemple d’une personne désireuse d’arrêter de fumer, la question pourrait
être « quel bienfait vous procure la cigarette ? ».
Si, par exemple, le
but recherché est la détente, le travail effectué prendra en compte ce besoin
pour faire découvrir au patient d’autres alternatives que la cigarette, tout en
préservant la détente.
Ce travail indispensable, qui est en général réalisé
lors de la première consultation, permet d’éviter par exemple le déplacement du
symptôme d’origine vers un autre. Le symptôme doit être considéré comme un
message ou un signal, et non pas comme quelque chose que l’on doit chercher à
anéantir.
Partant du
principe qu’un symptôme a toujours de bonnes raisons d’exister, quand ce
dernier se déplace ou réapparaît, c’est que l’objectif de fond n’a pas été
soulevé ou cachait un objectif encore plus important non encore élucidé.
Aujourd’hui,
depuis le développement des thérapies comportementales, les patients savent
qu’il leur est possible d’obtenir des résultats rapides et efficaces.
Ainsi on comprend mieux les raisons qui poussent de plus en plus de
personnes à consulter des spécialistes en thérapies brèves et principalement en
hypnose Ericksonienne.
Patrick
AICH - 06 64 75 44 10
Directeur du Centre Conseil de Thérapies Brèves et de
Coaching
www.centreconseil.com
www.centreconseil.com
Auteur Guide des Protocoles | Hypnose PNL
http://guideprotocoles.canalblog.com/
http://guideprotocoles.canalblog.com/
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